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Luc, 3,1-6 Avent 2024
L'an quinze du
règne de l'empereur Tibère,
Il parcourut toute la région du Jourdain,
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Quelle est donc cette parole qui retentit avant que Jésus n'élève sa propre voix ? Elle proclame une "conversion en vue du pardon des péchés. Elle annonce donc une sortie possible, non de ce monde, mais du mal qui nous tient prisonniers et étouffe notre voix. Dans le désert où il n'y a pas de chemin, il y en a un à faire selon les Ecritures. Et ce chemin nous ne serons pas seuls à le construire. Il y a Jésus qui nous précède toujours et les Ecritures saintes pour tracé.A l'autre bout de l'évangile de Luc (24,32), les disciples d'Emmaüs vont témoigner en disant : "il nous parlait sur le chemin" et "il ouvrait pour nous les Ecritures". Oui, Jésus a tracé
un chemin à travers le mal, le doute,
la déception, la souffrance et la mort par sa parole et par ses actes. Dans sa
chair d'abord, il a rendu visible à tous, que Dieu sauve. Car ce chemin
difficile, tortueux et raboteux, il l'a lui-même emprunté au point de devenir
« chemin, vérité et vie ». La Bonne Nouvelle
toute entière est une invitation à suivre Jésus sur le chemin, c'est là
qu'il
vient à notre rencontre pour marcher avec nous et faire de nous un peuple où
le
salut de Dieu peut devenir visible dans la chair, autrement dit en ce qu'il y a
de plus humain. Il n'y a pas d'avènement pascal, résurrection,
en dehors de la chair. |
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Noël 2024 |
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Dieu, nouveau venu ?
« Il y a une chose en tout cas, mes amis, que vous ne devez pas oublier : pour le Seigneur un seul jour est comme mille ans et mille ans comme un jour ». Tel est le rappel salutaire que l'auteur de la 2ième lettre de Pierre adressait à ses amis. Et aujourd'hui, ses amis,
c'est nous ! Pourquoi parler d'un rappel salutaire ? Parce que nous oublions, nous aussi, que la venue du Seigneur n'est pas soumise à nos calendriers, même liturgiques, et à nos mesures de temps.
Pourtant, me direz-vous, Noël n'est-ce pas la venue de Dieu dans le temps, celui de notre histoire et de notre condition humaine ? Oui, bien sûr. Dans la foi, nous disons que Dieu s'est fait partie prenante de notre temps, dans la chair, le nom et le visage de Jésus de Nazareth. Mais justement, si c'est bien Dieu qui entre ainsi dans le temps, c'est le temps qui est bouleversé!
Ce qui est advenu en Jésus demeure présent aujourd'hui. Et déjà, ce présent nous parle de Celui qui est encore à venir. Voilà pourquoi notre foi chrétienne ne cultive ni la nostalgie du passé
ni l'obsession du prsent, ni la crainte de pas sur un lointain horizon, mais au présent de ce que nous vivons.
Voilà qui tombe bien ! Le 24 décembre, l'Année sainte 2025 va s'ouvrir et nous appeler à cheminer ensemble en Pélerins d'espérance ! La foi ne marche pas à reculons, pas plus qu'elle n'anticipe la suite du chemin. Elle dit ceci, je le crois : à chaque pas sur le chemin, Dieu est nouveau venu, qui se joint à nous en Jésus, de sa naissance en notre chair à sa naissance qui a vaincu la mort. Il est nouveau venu, car en Lui la nouveauté nous vient, et demeure parmi nous.
venu en tout temps. En Jésus, son espérance pour nous est allée jusqu'au bout. Elle a pour nom l'Evangile, pour chaque jour comme pour mille ans !
Sainte fête de Noël à chacun et chacun·e de vous ! Bernard Van Meenen*
*Ce
texte a été publié dans La
Voie de l’Unité
(UP Meiser, déc 2024) |
Mod le 13/12/2025